Disparu le 30 avril 2002, Sylvain Lelièvre était né le 7 février 1943. Il aurait eu 75 ans cette année. Son anniversaire a été souligné parallèlement par la Maison de la littérature de Québec et par l’animateur, écrivain et musicien Stanley Péan, sur les ondes d’ICI Musique. La Maison de la littérature de Québec a publié un communiqué résumant les grandes étapes de la vie et de la carrière de celui qu’on surnommait le poète de Limoilou. Le survol se conclut sur une citation de l’écrivain Pierre Morency : « En quarante ans de carrière Sylvain n’a jamais cessé d’approfondir ses thèmes, d’affiner sa musique, d’y intégrer toutes les ressources du jazz, de faire de chacun de ses spectacles une fête humaine où l’humour se mêle à la gravité, où la musique se déploie en trouvailles subtiles, où la clairvoyance devant les douleurs du monde débouche toujours sur une célébration originale de la vie. Voilà une œuvre de vraie santé, de parfaite maîtrise de ses moyens, mais aussi de liberté et d’invention. »
À Quand le jazz est là, Stanley Péan a offert à ses auditeurs un panorama de compositions jazz signées Lelièvre: Le vent du fleuve, Quand le saxo…, Le joueur de piano, Le croque-mort à coulisse (version d’Annie Poulain), Petit matin (version d’Emilie-Claire Barlow), Marie-Hélène (version Robert Angelillo), Un bout de chemin, Tombouctou et le légendaire standard de Thelonious Monk Round’ Midnight (version Sylvain Lelièvre).
J’ai chanté sur la même scène que Sylvain Lelièvre et Richard Desjardins à Amos en juin 1988 et Monsieur Lelièvre m’a dit : « tes chansons…c’est la vraie vie ». C’est pas rien, et je n’oublierai jamais.