Le prix Sylvain-Lelièvre revient à Sylvie Paquette

En ce 18e gala de la Fondation SPACQ (Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec), l’auteur-compositrice Sylvie Paquette s’est vu décerner le prix Sylvain-Lelièvre pour l’ensemble de sa carrière. Active dans l’industrie musicale québécoise depuis 30 ans, cette dernière s’est dite profondément honorée de recevoir cette récompense. Après Jean-Pierre Ferland, Claude Léveillé, Claude Gauthier, Richard Séguin, Gilles Vigneault, Plume… c’est impressionnant! s’est exprimée Sylvie Paquette à la journaliste Valérie Marcoux du quotidien Le Soleil. Sylvie Paquette est aussi la deuxième femme à obtenir la distinction après Clémence Desrochers, qui l’a reçue en 2009.

Le prix Sylvain-Lelièvre s’accompagne d’une bourse de 10 000 $ offerte par Fiera Capital. Son représentant, M. Rodrigue Lussier, est d’ailleurs photographié aux côtés de la récipiendaire et de Monique Vaillancourt-Lelièvre. Le gala de la SPACQ s’est déroulé le lundi 2 octobre dernier sur la scène du cinéma Impérial de Montréal.

L’histoire du parc Sylvain-Lelièvre

© Patrice Laroche (Le Soleil)

Avant d’être d’être nommé parc Sylvain-Lelièvre, l’espace à l’angle du boulevard de la Canardière et de la 4e Avenue a connu une autre vie. Jusqu’à la fin des années des années 1990, l’enseigne BP a régné à cette intersection du Vieux-Limoilou. Suite à la disparition des pompes à essence et du garage de mécanique automobile, l’espace a hébergé quelques années des bacs de recyclage et des conteneurs de récupération. Ce paysage s’est grandement épanoui lorsque le parc Sylvain-Lelièvre a été aménagé et inauguré dans la foulée de la fête de la fondation de la ville de Québec, le 3 juillet 2004. Une célébration a été organisée pour l’occasion en présence de l’ancien maire Jean-Paul L’Allier et l’épouse de Sylvain Lelièvre, Monique Vaillancourt.

Le parc a été conçu par l’architecte paysagiste André Plante. Des conifères, des arbustes et des fleurs encerclent le point central en forme de microsillon. La sculpture suspendue de 25 mètres de long se constitue d’une portée musicale en aluminium reproduisant les deux derniers vers de la chanson Toi l’ami de Sylvain Lelièvre : « Que par-dessus les mers, les villes et les toits se rejoignent nos mains à force d’espérance ».

Source historique : L’angle du boulevard de la Canardière et de la 4e Avenue en 1978
(Le Soleil, 31 octobre 2020)

Photos saisonnières : Carole Beausoleil

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