Né en République démocratique du Congo, Tanguy Haesevoets, alias Témé Tan, a fait l’unanimité auprès des membres du jury international du prix Rapsat-Lelièvre avec son album éponyme paru en 2017. L’univers mélodieux et personnel de l’artiste belge aux racines congolaises s’est démarqué auprès des spécialistes de la musique. Ils ont relevé le caractère moderne de sa musique métissée, ses prouesses vocales, ainsi que la qualité de ses textes. Le prix Rapsat-Lelièvre lui a été remis le lundi 5 novembre dernier dans le cadre du festival Coup de cœur francophone. La récompense est accompagnée d’une bourse de 5 000 $ de la part du ministère des Relations internationales et de la Francophonie et d’une aide financière de 10 000 $ du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, accordée à la maison de production. Par voie de communiqué, la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française, Nathalie Roy, a fait savoir qu’«En reconnaissant ainsi l’œuvre de Témé Tan, nous mettons en lumière le fabuleux talent d’un jeune artiste qui incarne tout ce que les cultures de langue française ont de meilleur à offrir dans le monde». À la suite de la cérémonie de remise de prix, toujours dans le cadre de Coup de cœur francophone, Témé Tan s’est aussi produit sur la scène de l’Ausgang Plaza pour présenter au public montréalais ses plus récentes chansons.
L’an dernier, c’est la chanteuse Klô Pelgag qui a accepté cet honneur en raison de la qualité de son effort L’étoile thoracique. La Québécoise Salomé Leclerc a quant à elle été primée en 2015 pour son album 27 fois l’aurore.