Thierry Larose: C’était un de nos grands!

Invité à participer à l’hommage sur Sylvain Lelièvre, le jeune auteur-compositeur Thierry Larose se dit honoré d’interpréter les chansons du poète: «J’aimerais montrer aux gens que c’était un de nos grands», s’est-il confié au Journal de Montréal. Dans le spectacle Qu’est-ce qu’on a fait de nos rêves, Thierry Larose a choisi deux de ses chansons favorites du répertoire Lelièvre, à savoir Le drop out et La banlieue; il considère cette dernière comme une des meilleures au monde – «c’est une des chansons les mieux écrites que je n’ai jamais entendues.» Thierry exécute aussi plusieurs duos avec ses compagnons de scène Florence K, Martin Théberge et Joe Bocan, qui signe la mise en scène, dans une orchestration musicale dirigée par Jean Fernand Girard. Ensemble, les interprètes parcourent les plus grands classiques du catalogue: Lettre de Toronto, Moman est là, Old Orchard, Petit matin et finalement Marie-Hélène. La tournée en cours à travers la province est encore à l’affiche à Saguenay (28 février), Saint-Jean-sur-Richelieu (2 mars) et Rimouski (14 mars).

Infos sur la tournée : Productions Martin Leclerc

Admiration limouloise

Les jeunes auteurs-compositeurs-interprètes Alexandre Martel, Lou-Adriane Cassidy et Thierry Larose ont tous en commun de raffoler de l’œuvre de Sylvain Lelièvre. À commencer par Alexandre Martel, qui a lancé début novembre son troisième album Anatole, dans le cadre de Coup de cœur francophone. Natif de Limoilou, ce dernier a même repris, pour la circonstance, un détail graphique de l’album compilation de Lelièvre, Ses plus belles chansons, paru en 1992. L’inspiration ne s’arrête pas là, puisque Alexandre Martel confie, à Philippe Renaud du Devoir, que ses amis et lui-même tentent continuellement de rendre hommage à Sylvain Lelièvre, qu’ils considèrent comme un des plus grands de la chansons québécoise : ils leur semble toutefois qu’il soit sous-estimé et sous-représenté. Ainsi, sur le dernier opus de Martel figure deux pièces jazzées, les Toune 6 et Toune 7, qui représentent des clins d’œil musicaux au style affectionné par Sylvain Lelièvre durant les années couvrant 1994 et 2002, soit les albums Qu’est-ce qu’on a fait de nos rêves, Les choses inutiles et Versant jazz Live au Lion d’Or.

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