Les jeunes auteurs-compositeurs-interprètes Alexandre Martel, Lou-Adriane Cassidy et Thierry Larose ont tous en commun de raffoler de l’œuvre de Sylvain Lelièvre. À commencer par Alexandre Martel, qui a lancé début novembre son troisième album Anatole, dans le cadre de Coup de cœur francophone. Natif de Limoilou, ce dernier a même repris, pour la circonstance, un détail graphique de l’album compilation de Lelièvre, Ses plus belles chansons, paru en 1992. L’inspiration ne s’arrête pas là, puisque Alexandre Martel confie, à Philippe Renaud du Devoir, que ses amis et lui-même tentent continuellement de rendre hommage à Sylvain Lelièvre, qu’ils considèrent comme un des plus grands de la chansons québécoise : ils leur semble toutefois qu’il soit sous-estimé et sous-représenté. Ainsi, sur le dernier opus de Martel figure deux pièces jazzées, les Toune 6 et Toune 7, qui représentent des clins d’œil musicaux au style affectionné par Sylvain Lelièvre durant les années couvrant 1994 et 2002, soit les albums Qu’est-ce qu’on a fait de nos rêves, Les choses inutiles et Versant jazz Live au Lion d’Or.